« C'est pourquoi il n'y aurait pas grand sens à rapprocher art et anatomie, si on ne mesurait la part du désir comme volonté de représentation surgissant de l'obscurité de ce qui les lie. On ne s'étonnera pas alors que les enjeux du « théâtre anatomique » soient tout à la fois métaphysiques, érotiques et politiques. Ainsi, cherche-t-on à fermer ses affolantes perspectives intérieures, qu'il s'ouvre plus grand sur notre abîme. Alors, s'agit-il d'un théâtre de la mort, quand la subversion spectaculaire qui a présidé à sa naissance continue d'être son secret de vie ? » Annie Le Brun

© Jean-Luc Dubin

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